Rome. Mars 2012.
Le forum, le temple de Castor et Pollux, les ruines du Palatin, le Colisée, le Vatican, la chapelle Sixtine et les chambres de Raphaël, les ruelles
du Trastevere, la piazza di Spagna, etc.
"Une vie ne suffirait pas à tout y voir" mais nous espérons y retourner le plus vite possible (après avoir visité Lisbonne, Séville, Rio de Janeiro,
Bamako, Moscou, Johannesburg, Jérusalem, Djakarta, etc.)
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Rome, un dimanche (1/7)
Rome, un lundi (2/7)
Rome,
un mardi (3/7)
Rome, un mercredi (4/7)
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Rome. Un jeudi.
Ce ciel bleu romain, les odeurs de citron, dés le matin, assurément, nous manqueront.
Toujours en marchant, nous reprenons notre bâton de pélerins touristes. Notre première halte, aujourd'hui, se fera dans la première Eglise du monde
"la mère de toutes les Eglises" comme ils disent dans les guides écrits pour nous en rémission de nos envies de voyager.
Cette Basilique fut éfifiée non loin de la propriété d'une famille patricienne, les Laterani, ce
qui explique son nom de Saint Jean de Latran.
Bien que construite sous Constantin, l'Empereur romain qui a adopté la religion chrétienne et fait cesser
les persécutions, l'actuelle construction de cette Basilique date du XVIIème siècle.
Ce baptistère octogonal date du IVème siècle. Les 8 colonnes de porphyre rouge soutiennent un entablement de 8 colonnes de marbre blanc. La bataille
du Pont Milvius qui opposa Maxence à Constantin est visible sur le dôme. Cette victoire de Constantin marque le début de la conversion de l'Empereur au Christinisme.
Les Thermes de Caracalla.
http://www.unicaen.fr/Maquette des thermes de Caracalla
A partir de 212, Caracalla fait construire les Thermae Antoninianae qui, une fois achevée,
occuperont une superficie d’environ 9 hectares. Ils pourront ensuite accueillir environ 1600 personnes en même temps.
Aucun parcours n'est imposé mais, le plus souvent, les Romains se rendaient d'abord dans une sorte d'étuve
(le laconium), ils passaient ensuite dans les bains chauds (le caldarium) puis gagnaient les bains tièdes (le tepidarium). De
là ils rejoignaient la salle froide, la plus vaste, le frigidarium.
Le Frigidarium constituait une vaste salle circulaire avec sa coupole. On voit ci-dessus ses
ruines tandis que la maquette ci-dessous donne un aperçu de l'étendue de ce bâtiment.
http://www.unicaen.fr/images virutelles des
thermes de Caracalla
La balade continue... quasiment au hasard. Nous voulons simplement rejoindre le quartier
du Trastevere.
Sur le chemin, non loin des thermes de Caracalla, d'emblée un souvenir agréable, se trouve le Circus maximus eten arrière-plan les monuments du Palatin
http://www.maquettes-historiques.net/page18G.html
Après avoir longé ce terrain devenu un peu vague, on se retrouve sur les traces du film Vacances romaines et sa bouche de la vérité. Nous n'avons pas osé y glisser notre main car il faut paraît-il, pour le faire sans danger, être "sans
reproche".
La bocca della verita
Hermodoros, un architecte grec, a construit ce temple circulaire au IIème sicèle avant J. -
C., ce qui en fait un un des plus anciens que Rome ait pu conserver. La cella où se trouve la statue du Dieu (culte de Vesta ou plutôt d'Hercule vengeur, un héros protecteur des
marchands), est entourée de colonnes corinthiennes.
A proximité se trouve le temple rectangulaire de Portunus, divinité du port fluvial. Il constitue un exemple typique de l'architecture gréco-romaine
du IIe siècle av J-C., des colonnes ioniques composant la façade.
Le Tibre et donc le port antique ne se trouve pas très loin du temple de Portanus.
L'île tibérine
http://www.mediterranees.net/ Le théâtre de
Marcellus
Le Tibre guide nos pas vers le Trastevere
Cette collection de Vespa ne trompe pas... Les ruelles étroites du quartier populaire ne sont plus très loin.
Construite vers 220, la Basilique Sainte-Marie-du-Trastevere fut peut-être le premier lieu de
culte chrétien officiellement ouvert au public. Selon l'histoire rapporté par Eusèbe de Césarée (l'auteur, dés le IIIème siècle, de l'Histoire
ecclésiastique), une source d'huile apparut vers -38 aurait permis à la population juive d'y voir l'annonce de l'arrivée du Messie.
Ici, Saint-Antoine-de-Padoue est l'objet d'un culte actif.
Nous repassons le Tibre et partons en direction du Panthéon.
Cette petite place et sa terrasse de café possèdent un charme rare, une ambiance quasi-théâtrale.
Le Largo Argentina . Cette
aire sacrée abrite quatre temples qui sont datés du IVème jusqu'au Ier siècle avant J.-C. (cette place permet de mesurer la différence entre le niveau du sol antique et celui de la ville
actuelle, huit mètres et plus de 2000 ans les séparent).
Localisée sur le champ de Mars et non loin du théâtre de Pompée, la curie du même nom constitue rien moins
que l'endroit où Jules César fut assassiné en -44 (ce bâtiment dont il ne reste que la base se trouve, sur la photographie ci-dessus, juste devant les colonnes du temple circulaire).
Sur la maquette, on peut voir l'aire sacrée (dans le cercle) et l'imposant théâtre de Pompée (à droite de cette image).
Le Panthéon.
À l’origine, le Panthéon constitue un temple dédié à toutes les divinités de l'Antiquité romaine puis ce lieu de culte devient une église au VIIème
siècle.
Aujourd'hui, ce bâtiment
monumental s'avère quasiment inchangé depuis sa reconstruction au IIème siècle.
Un endroit aujourd'hui incontournable et impressionnant.
Nous terminons la journée au Palazzo del Freddo, un paradis pour les gourmands dépendants... Dans le pays de Dante, l'Enfer n'est peut-être pas très
loin...
A l'entrée se trouve une revue de presse élogieuse pour la maison reconnue internationalement apparemment... Malheureusement, un article de l'époque
montre que le propriétaire des lieux, durant les années Trente, a préparé en grande pompe une glace pour Benito et Adolf...
Bref, le goût de reviens-y est devenu instantanément très fade.
On cherche à se rassurer, on se dit que la Terrreur qui régnait alors explique cette absence familiale de résistance. Dans le cas contraire, on
espére que les enfants de ce glacier sont peut-être moins cons ou plus courageux et valeureux que l'ancêtre? (en attendant, il ne s'agit pas de retirer cet article de presse qui retrace l'événement mais lui donner un sens moins glorieux éviterait, pour le client, ce retour en
bouche légèrement gerbant, pour tout vous dire).
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Rome, un vendredi (6/7)
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Life's too good !